Dimitri réalise sa première histoire en bande dessinée pour la revue “Nous les jeunes. Les années 50 voient l’édition d’une quantité incalculable de séries pour de nombreuses publications.
En 1959, il travaille donc pour les éditions Fleurus et reprend les aventures de “Chevalier au Blason d’Argent” dans “Coeurs vaillants”, série qu’il suit plus d’une dizaine d’années et qu’il signe Guy Mouminoux, tantôt seul de 1962 à 1966 inclus, tantôt en collaboration avec une scénariste. Puis, il entre au journal Spirou et réalise quelques récits de “l’Oncle Paul”.
En 1963, il collabore aux derniers épisodes de “Jean Valhardi” de Jijé. Après un passage à l’éphémère Chouchou en 1964, il fait son entrée au journal Pilote en 1965 et créé les aventures des chats “Grostatou et Dorochau” jusqu’en 1970 ou il part pour le journal de Tintin, animer les aventures de “Rififi” le moineau; parallèlement, pour les éditions Fleurus, il cré le personnage de “Prémolaire”.
En 1975, il signe la première aventure de son personnage “Eugène Krampon” de la série “Le Goulag”, série qui consacre Dimitri parmi les grands dessinateurs de bandes dessinées.
1. Le Fief des Froidmont
Le seigneur Wielfried parti en croisade et fit appel pour s’occuper de son fief tant que durerait son absence à son cousin Veillar de Froidmont. Un monstre pillant les biens de vilains, imposant lourdement ce qu’il n’a pu leur prendre. Nombre d’entre eux s’insurgent, “mais ceux qui n’y perdirent pas la vie durent fuir leur chaumière ou bien accepter l’épreuve de ce Veillar de Froidmont appelle le jeu d’adresse…
Gris était le jour, ce matin là, sur la lande… Un placide cavalier éclairé de par sa présence l’avenir de quelques hommes de Bretagne…”
2. Au dela du Seeland
“Sur la côte, tout semblait dormir. Mais l’obscurité cachait d’inquiétants rangs de guerriers immobiles. Les Rümes, qui avaient bien remarqués les deux drakkars, s’apprêtaient à livrer un impétueux combat. Selon leur coutume, leur longue natte avait été nouée à leur ceinture, ce qui les obligeaient à redresser la tête, même si la faiblesse s’emparait d’eux. Un important bûcher était dressé. D’un instant à l’autre, une flamme le transformerait en brasier, d’ou ils tireraient leur vaillance…
… Sur la mer, deux drakkars, voiles baissées, avançaient vers eux, de toute la puissance de leurs avirons…”
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